MARCHER

pour LA COOPERATION DECENTRALISEE ET LA SCOLARISATION

 

 

     Tandis que la seconde guerre mondiale faisait rage, certains ont commencé à réfléchir aux liens qu’il faudrait recréer, aux actions qu’il faudrait mener, pour revivre en harmonie avec tous les pays acteurs de cette guerre. Ces précurseurs ont fait naître la notion de Coopération Décentralisée, maintenant nommée Coopération Internationale.

     Durant plusieurs décennies ces actions basées sur le volontariat n’avaient pas de reconnaissance légale, leur but unanime était le partage de « bonnes pratiques », d’expériences et de savoir, permettant le développement harmonieux des populations sur leur territoire.

 

     Au fil du temps, la multiplication du nombre des acteurs et des actions menées a amené les pays concernés à identifier et à reconnaître tous ces liens qui avaient un impact conséquent tant pour les pays donneurs que les pays receveurs. La première législation française concernant cette reconnaissance des actions de coopération décentralisée porte sur l’eau. La loi n° 2005-95 Oudin-Santini du 9 Février 2005 autorise les collectivités territoriales et les organismes de traitement de l’eau et assainissement, à affecter -dans la limite de 1% de leur budget- une subvention. Somme d’argent qui fait partie intégrante du budget de la Collectivité territoriale concernée.

     L’Art. 2 de la loi du 9.02.2005 : « Dans le respect des engagements internationaux de la France et dans le cadre de conventions soumises à l'avis du comité de bassin, l'agence peut mener des actions de coopération internationale dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, dans la limite de 1 % de ses ressources, le cas échéant et suivant les règles statutaires en vigueur pour chaque catégorie de personnels, avec le concours de ses agents ». La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.

     Suite à cette première législation concernant l’eau et l’assainissement, l’amendement Pintat en 2006 permet aux acteurs du service public de distribution de l’électricité et du gaz de consacrer 1% de leur budget à des actions dans le domaine de la distribution publique d’électricité et de gaz menées à l’étranger. C’est ce qui est appelée le 1% énergie.

 

    L’eau est vitale pour la vie. Les trois destinations fondamentales de l’eau sont la boisson, la culture, l’hygiène. Cette hiérarchie est modulable en fonction du niveau de développement atteint dans chaque pays. Dans la zone sahélienne l’usage prioritaire de l’eau est la culture, puis la boisson et l’hygiène.

     Notre motivation en rencontrant les acteurs locaux du territoire est de poursuivre la diffusion et la mobilisation à l’entraide. Comme la pomme partie de très lointaines contrées a pu croitre et se développer au fil des siècles grâce au choix et à la volonté de nombreux acteurs ; son histoire se fondant dans celle de l’humanité. Par les contes et légendes celtes qui ont jalonné sa remontée jusque dans les îles britanniques et au-delà, nous souhaitons par un jeu de retour participer à l’apport en eau et en électricité dans la zone sahélienne.

     La création ou le développement de Jardins Scolaires seront nos supports. Si un conflit mondial a été nécessaire pour que les adultes prennent conscience de l’importance de l’entraide internationale c’est par les enfants que nous souhaitons faire émerger et croitre cette notion fondamentale de l’entraide.

 

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