MARCHER
pour L'ARTISANAT ET LE CIRCUIT COURT
La première récolte de la Pommeraie fut le début d’une ère nouvelle en soulevant un nombre de questionnements qui n’avaient pas été imaginés.
Que faire d’une récolte ? Quels débouchés existent ? Il a fallu trouver des réponses rapidement et surtout adaptées. Ramasser, presser, vendre furent les premières idées. Le premier ramassage nous a montré à quel point nous étions loin d’être opérationnels (nous n’avions pas de récipients pour collecter les pommes).
Une action auprès des écoles nous a permis de faire appel à une ressource pleine de bonne volonté et parfois aussi un peu effrayée. En remerciement un goûter avec cake à la pomme et jus de pomme de la pommeraie fut la récompense des efforts fournis.
Progressivement des idées, des outils, des caisses, des volontaires sont arrivés nous permettant de faire face une année sur deux à de belles et succulentes récoltes.
Transformations
- Les Pommes sont transformées en jus de pomme, en gelée de pomme, en compote de pommes. La pommeraie fournit également de délicieuses mûres transformées elles aussi en gelée.
- Elles sont aussi vendues en direct à des personnes qui souhaitent retrouver des gouts forts et différents de ce fruit, d’autres pressent leur propre jus de pomme, ou à des associations scolaires.
- Grâce à leurs qualités -forme, couleur, ramassage à la main-, les pommes obtiennent tous les ans un label de qualité par la cidrerie Kerisac qui les achète.
- Les Arbres : leur taille produit tous les ans une quantité de bois importante. Le bois est coupé, séché et sert de bois de chauffage en hiver.
- Les cendres sont utilisées pour faire la lessive. Après filtration les cendres sont remises au pied des arbres.
Distribution
Grâce aux jeunes de la Famille un important réseau d’écoulement a été créée, ils vendent le jus de pomme. Si la production est forte, les marchés et la fête de la pomme sont l’occasion de vendre l’abondance des produits.
Les ventes ainsi réalisées ont participé par le biais de l’association intervenant au Burkina Faso au financement, -à petite échelle-, des bourses d’études, d’électrification, d’assainissement ou au creusement de puit.
Les circuits dans la Province de Bam au Burkina Faso sont directs et établis depuis plusieurs décennies autour de ces thématiques.
Nous avons choisi de MARCHER :
- Pour poursuivre le développement et le maintien des jardins scolaires au Burkina Faso, par solidarité avec un pays qui subit d’importantes destructions régulièrement.
- Pour que les enfants scolarisés puissent rester dans leur pays en leur donnant les moyens de pouvoir vivre localement.
Voici en photo un exemple de création et de développement de jardin scolaire à Kongoussi.
